Les amendements de Anne-Laure Blin pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Je souhaiterais tout d'abord dire un mot sur la méthode : il est totalement inconvenant d'avoir fait travailler des collègues, des collaborateurs, des administrateurs, toute une assemblée, sur des textes que vous avez finalement retirés à la dernière minute.

Mais nous ne lâcherons rien : vous pourrez utiliser toutes les manœuvres, nous serons toujours là pour défendre, pied à pied, les Français contre votre idéologie de décroissance.

Car c'est bien ce que recouvre votre texte. Non, madame le rapporteur, les Français ne demandent pas l'aumône. Ils attendent notre estime…

…et surtout que nous ayons le courage de nous attaquer enfin aux problèmes structurels qui touchent notre pays et les ménages. La politique du chèque : vous n'avez que ce mot à la bouche. C'est évidemment un concept alléchant, surtout lorsqu'il consiste à distribuer de l'argent public – qui n'est donc pas le vôtre –, mais votre proposition de l...

Je ne me résous pas à sombrer dans des politiques d'assistanat dont la gauche – et, manifestement, le Gouvernement, vu les propos tenus par M. le ministre – a la recette. Urgence il y a, je vous rejoins sur ce point : urgence à valoriser le travail face à l'assistanat, tout d'abord.

et que l'aide publique soit réservée uniquement à ceux qui en ont le plus besoin. Cela requiert courage et volonté en vue de mieux gérer l'argent public : en la matière, les Français attendent beaucoup de nous, car ils mesurent tous les jours le poids et l'inéquité des politiques dites sociales. Il y a également urgence, au lieu d'empiler les ...

Diminuer les taxes serait une mesure de justice sociale, efficace pour nos compatriotes. En outre, comme nous le disions en juillet dernier, lorsque nous nous opposions avec force au chèque carburant

que la NUPES a d'ailleurs aussi combattu, de telles baisses se justifieraient d'autant mieux que, en raison de l'inflation, l'État engrange un surcroît de recettes fiscales. Contrairement à ce que vous laissez entendre par des raccourcis malhonnêtes, les Républicains sont très soucieux des conditions de vie des Français.

J'avais ainsi, au cours de la précédente législature, déposé une proposition de loi en faveur des étudiants, dont la situation financière devient de plus en plus difficile : 500 000 d'entre eux n'ont accès à aucun service de restauration universitaire, car ils se trouvent en zone blanche, c'est-à-dire dans des villes moyennes – je pense notamme...